5h de ride en haute montagne avec le shan nº5

Je vous emmène pour une petite virée en Montagne en Andorre avec le SHAN Nº5. 5H à + de 2500m d’altitude, pour apprécier la magie du comportement d’un tout suspendu acier.

DIMANCHE 15 OCTOBRE 2017. 10H45.

En Andorre, c’est la fermeture du BIKE PARK de Vallnord aujourd’hui, après une très belle saison. La météo a été extraordinaire tout l’été, la fréquentation semble en hausse constante, et les pistes s’améliorent année après année. Le météo est magnifique aujourd’hui encore, et il y a un peu de monde en attendant l’ouverture des remontées mécaniques.

Photo Prise du Télésiège de la Serra.
L’idée de la sortie d’aujourd’hui est d’utiliser les remontées mécaniques pour prendre rapidement du dénivelé, mais de sortir rapidement du bike park. L’itinéraire prévu passe par la crête au milieu de la photo, qui se situe à 2300m.

Le Stig n’est pas dans le coin ?

Arrivée imminente au Pic de Cubil, le point le plus haut de la station. Je quitte instantanément les pistes par la droite, pour rejoindre le Col de la Botella, où commenceront 6 kilomètres de montée par la route pour arriver au port de Cabus.

Les 6 kms de route ont été avalés avec une vrai facilité. Il faut dire que le Nº5 a une super position pour pédaler avec son angle de selle à 75,75º. On est vraiment assis au dessus du boitier de pédalier, et on peut pédaler avec beaucoup d’efficacité. De plus, nous avons voulu le SHAN Nº5 très rigide au boitier pour que toute la puissance de pédalage soit retransmise à la roue arrière et c’est vraiment efficace, le SHAN Nº5 grimpe vraiment super bien ! Me voilà au pied du premier portage. Au loin on voit les pistes de la station de Pal, que j’ai quittées il y a peu.

Petit problème de cohabitation moto/piéton ? Il faut savoir qu’en Andorre une vraie culture de la moto Trial existe, et ils sont tolérés dans toute la montagne ou presque à l’exception des parcs nationaux. Je ne sais clairement pas à quoi est liée cette inscription, mais elle me rappelle celles que l’on peut voir parfois contre le VTT.

Je pense que la montagne doit être partagée dans une cohabitation paisible et respectueuse de tous les acteurs de la montagne. Partout, de vraies tables rondes “de la montagne” seraient nécessaires pour que ce petit monde s’y rencontre et y rédige des règles 2.0. Comment aller et venir dans la montagne, comment la protéger, l’entretenir et surtout, comment en profiter sereinement.


En ce qui nous concerne nous Vététistes, nous devons tout faire pour préserver notre sport qui est magnifique ! Dans un climat quelque peu confus au niveau réglementation, où des querelles et problèmes de cohabitation nous sont souvent rapportés, où des tentatives d’interdiction du VTT apparaissent de plus en plus sérieuses, soyons fiers de notre sport résolument “vert” ! Plus qu’une couleur, un fait établi ! Soyons fier du VTT qui a su rester résolument simple, humain, sans artifice, non polluant. Faisons-en la promotion, mettons-le en avant !

Nous vététistes, ne laissons rien ni personne risquer de compromettre cette liberté que nous avons de circuler quasiment partout sur les trails, quand nous le faisons avec respect, plaisir et grand bonheur !

Moment absolument magique, ce petit trail est un rêve. Je commence à rigoler sous mon casque, tellement ce moment est bon ! La sensation de rider sur ce sol à peine foulé est d’une rare délectation!

J’arrive au pied de la première descente, qui s’avérera être du pur caviar. (On ne la voit pas sur la photo, car le trail descend dans un vallon.) Rapide, avec des jumps naturels de partout, à flanc de montagne, un flow de fou, ça sera un grand moment !

Encore une fois, le SHAN Nº5 s’accommode superbement de ce type de trail, où l’on ride à vue. Ici l’idée n’est pas de gagner des dixièmes à chaque freinage, de claquer un Strava (Il y a pas de segment) ou de faire la nique à son pote (Ils sont restés au lit) Le but ici est d’être en confiance ! De pouvoir “ouvrir” sans avoir peur de se mettre sur le toit. Quand on ride seul, à 2500m, c’est quand même pas super conseillé. Nous avons développé le SHAN Nº5 pour que son cadre acier épouse le terrain avec un flex finement contrôlé. Le SHAN Nº5 est super tolérant, pardonne beaucoup d’erreurs, mets en confiance et offre un grip sur l’angle super facile à gérer.

Un rapide coup d’oeil sur la carte en même temps que j’avale mon premier sandwich, me permet de confirmer mon itinéraire. Ça sera gauche toute.

La station d’Arinsal, où l’on fait du snow l’hiver, n’est pas exactement sur le parcours. Mais venir la saluer dans son repos automnal s’imposait.

La Station d’Arinsal est maintenant derrière ces deux sommets. Je suis dans le dernier portage de la journée ! L’arrivée est dans mon dos.

Après plus de 45 min dans ce paysage désertique, balayé par un fort vent, je dois avouer que trouver cette marque à quelque chose de presque rassurant.

Des Aigles Royaux m’auront accompagné une petite partie du trip. Toujours aussi Impressionnant à quel point ils ne font absolument aucun bruit quand ils me passent en planant au dessus de la tête.

Vue sur le parc du Comapedrosa. C’est un parc National, interdit aux véhicules à moteur. Le VTT, malheureusement comme souvent dans ce genre d’endroit, n’est pas toujours vu d’un bon oeil. Mais il est de fait autorisé, l’interdiction dans le règlement du parc ne portant clairement que sur les véhicules à moteur. Dans tous les cas, vu la difficulté d’accès, on ne doit pas être très nombreux à y poser les crampons ! Ce qui n’est pas le cas des randonneurs, très nombreux eux l’été, dans ce parc magnifique qui abrite le plus haut sommet d’Andorre : le Comapedrosa qui culmine à 2942m.

Me voilà arrivé au point le plus haut de ma sortie, le Portella de Sanfons à 2575m ! C’est parti pour 1300m de dénivelé négatif, qui me feront arriver directement à la maison. Le SHAN Nº5 est en pleine forme!

 

Après une première descente dans de la gravette, un peu engagée, avec des switch-back de lumière, suivis d’un single track à très haut potentiel de vitesse et surtout de plaisir, je suis accueilli par un paysage magnifique. Les couleurs dorées de l’automne donnent à la vallée des petits airs de steppe mongole, à deux pas de la maison. Je m’offre quelques minutes de contemplation. Je jouis de cette tempête de calme et de sérénité, à plusieurs kilomètres de toute habitation. Moment magique.

La descente sur Arinsal offre un relief et des couleurs différentes. Elle est surtout hyper technique, exigeante, peu roulante. De nombreuses sections passent à pied uniquement (Sauf pour Léo Nobile très certainement). Celles qui passent sur le vélo passent au prix de sacrés moments de bravoure ! Une fois encore, être en confiance, et avoir un vélo qui sait être tolérant même à basse vitesse, est un réel atout dans les pierriers. C’est là que l’on comprend que la connotation “magique” d’un chassis acier n’est pas usurpé. Je commence à être bien fatigué et un peu moins lucide (bien sec quoi). C’est dans ces moments là, que le SHAN Nº5 devient votre meilleur ami ! Tellement facile à rouler, qu’il vous prend par la main et vous emmène sans embuche au virage suivant!

Il ne me reste plus que quelques kilomètres avant d’arriver directement à la maison. Le paysage prend un petit air du Canada ce coup-ci. Au final, une sortie de presque 5 heures, 32Km et 2300m de D-, pour un moment sublime. Merci d’exister le VTT.

DG.